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Je revenais de mon séjour avec l’envie de boire et de fumer. Je revenais de la source les yeux humides et secs sans avoir retrouvé ce foutu morceau de moi, ce morceau de vie et de joie, d’exclamation et de sincèrité, ce morceau de curiosité d’innocence d’espérance. Comment peut on perdre une si grosse partie de soi avec une telle indolence.
Les trains qui m'emportent loin de ces conversation
qui n’ont pas eu lieu,un retour trop bref mais insupportable, le nez dans ce que je ne suis plus.
je m’enfuis
de là ou j’ai fui. je pars plus paniquée que je suis venue. Je sais pourtant
qu’ils savent. Je suis la fragile à grise
mine.Leur regard perdu derrière la vitre.J'ai une peur animale de les voir pour la dernière fois.
A tous les craquement oubliés des maisons qu'on a quittées il y a longtemps. A cet instant entre la nuit et le jour.
Au vent qui enveloppe les jambes.
A ta négligente indifférence.
A mes sentiments froissés.
A la cigarette qui ne calme rien car rien ne calme le manque. Aux premiers chants d'oiseaux. à la cendre rouge sur la peau à chaque souvenir étouffé de toi.
Au bruit de ma valise sur cette terre que je n'aime pas.
Je me surprends à guetter dans le noir quelque chose quelqu'un, à dévisager le néant et lui souffler la fumée à la gueule