29 novembre 2010
Ce carnet ne devait commencer que par ces pages
Ce carnet ne devait commencer que par ces pages arrachées, griffonnées de leur nom et brûlées.
Une renaissance prenant racine sur des cendres, des os broyés, des larmes séchées. Une odeur âcre, celle du dernier espoir de délaisser les fantômes, les tuer avant qu'ils ne tuent complètement. Une sorcellerie en guise d'enterrements.
J'ai chuchoté. va au diable. j'ai respiré la fumée, je suis la fosse commune de toutes mes absurdités, ces suffocations. Je n'en pouvais plus maintenant je peux regarder ailleurs.
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