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Oh mais je t'en prie après toi. Tu fuis puis ça sera mon tour. On n'est pas préssés on a l'habitude. tes déclaratiosn ta sincérité provisoire tes pas en arrière et ton pas en avant, tes toi je t'aime bien qui me tuent. tes énigmes mes coups de poings sur la table passés inaperçus. les non dits et les trop dits, la chanson la plus triste du film le plus bouleversant que tu connais, la demi mesure claquée trop fort.  le noir de lappartement car j'ai pas vu la nuit tomber, le noir de la pièce et le gris à travers la fenêtre et le blanc de ton absence. flotter et encore flotter dans les voiles de son fantôme. on connaît, je connais.

se laisser porter par les nuées d'oiseaux dans le ciel gris mauve, les fixer jusqu'a ce qu'ils disparaissent. Mais où disparaissent-ils. ils reviennent survolent le parc de gauche à droite en une dernière parade, passant devant ta fenêtre et repartent, peut être qu'ils hésitent avant le grand voyage, peut être qu'ils ne savent plus comment partir. Peut être qu'ils sont piégés aussi, ou qu'ils ont peur de ne pas trouver mieux.

de loin on dirait des feuilles mortes et le ciel est devenu presque rose .Ici c'est le pays du presque. ciel presque bleu, gens presque pas hideux, presque pas indignes, presque pas à deux doigts de lancer la révolution. vent presque pas froid. ma nonchalance presque comprise. Comme des boucliers je dis bonjour merci aurevoir pardon très fort aux gens pétris dans leur impolitesse, ça leur fait quelquechose et à moi ça ne fait rien.

leurs voix dans le combiné, familière et pourtant si rares. ce matin tu t'es trompé de jour et tu as décidé de ne pas te lever,tu as décidé de tuer le jour.