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Je ne sais pas pourquoi, peut être pour le côté film glamour, j'ai imaginé notre conversation enveloppée dans la fumée de ma cigarette, dans ma main crispée et proche de ma bouche dédaigneuse. Dédain pour mieux cacher les fissures. Une petite cour, un muret sur lequel je m'appuies désinvoltement, ton visage à contre jour du lampadaire, que j'ai envie de gifler, griffer, tabasser. J'imaginais des phrases qui claquent, ton exprssion satisfaite qui se décompose au fur et à mesure que mes mots défilent et me soulagent. Partager la douleur, la faire tienne, la rendre à son créateur, toi. Rien de tout cela n' est réel, je ne suis qu'une non fumeuse qui digère mal et en silence sa peine de coeur, qui cache son visage entre ses mains, qui parle toute seule. et tu n'es qu'un bâtard qui mérite d'être dans aucun de mes films. ainsi soit-il.