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L'abominable enfant teenage.

29 septembre 2014

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autour de moi c'est le calme plat. je vis la ve d'un petit fantôme. je corne les pages des livrs de la bibliothèque, je flotte dans la clarté de ma nouvelle rue. Ma nouvelle ville, ma nouvelle vie. j'avais coupé les ponts depuis longtemps déjà là-bas. alors pourquoi suis aussi mélancolique; mélancolique de rien. certes toujours ce trou dans le coeur, cette certitude que je t'aime mais qu'on ne sera jamais. mais un deuil de plus en plus ténu. une sourdine qui revient surtout la nuit, tu fais mes rêves et mes cauchemars, tu n'es plus qu'une idée, tu n'es plus une personne, c'est rentré dans ma tête, enfin. Tu n'existes plus, et je m'autorise à en être triste, à relire cette page qui n'a plus de sens, car on est parfois fou mais sans se faire trop de mal, juste un peu. Le loin m'aide, la distance physique, l'océan entre nous, le décalage horaire et d'autrs choses. Alors je choisis un banc au soleil. Beaucoup de gens sont seul dans les parcs, mais ils ne semblent pas tristes. Alors j'essaie d'être comme eux, de ne pas trimballer mes bouts de vaisselle cassée. c'est une belle vie pour un fantôme, un fantôme calme, je m'efface, moi et ton souvenir on se dissout dans la clarté.

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11 août 2014

la beauté du geste, du sentiment pur. j'ai lu

la beauté du geste, du sentiment pur.

j'ai lu quelquepart qu'avoir aussi mal au coeur ça voulait naturellement dire ne pas être aimée, mais ça voulait dire aussi avoir aimé trés fort, peu importe la portée de ce sentiment, un coup dans le mur ou un saut dans le vide, une main tendue qu'on décapite, l'important est le geste, la beauté du geste, de sauter sans parachute en espérant qu'on te rattrapera. se sentir assez pleine de vie pour prendre un risque. ne pas avoir peur de mourir ni de mourir d'amour. On ne pense pas à se protéger.

Tu sais je ne pourrai plus jamais faire ça, pour personne: se donner. ça n'arrive qu'une fois. puis on attend toute la vie en perdant ses couleurs.

Peu importe les conséquences, ils disent. Enfin si ça importe. ça importe d'être hantée pendant tant de temps. véritablement hantée. à faire des rêves qui sont des cuachemars, à commencer des millions de phrases par et si. à trembler quand quelqu'un à des milliers de kilomètres a le même son de voix que toi. à devoir quitter la pièce car tout ton corps tremble et ta tête brûle.  ça importe aussi de ne plus avoir se respect pour soi, de douter de sa propre valeur. tu te sens comme un monstre, tu empestes le chagrin, tu ne seras plus jamais pareille et tu seras très seule, entourée de petites ruines que tu n'auras jamais le coeur à ranger pour les oublier.  tu seras passée à côté d'une éclipse pour toujours et tu regarderas le ciel toute ta vie en te disant que le soleil se moque de toi et tu vivras avec ça, en ne trouvant aucune beauté dans ton geste. tu voudrais que tout disparaisse.

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13 avril 2014

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Pendant des mois j'ai agi plus dignement que jamais je n'ai agi dans ma vie.j'ai mué, j'ai muté, j'ai fermé les volets j'ai traversé un champ de neige sans fin depuis que j'ai posé mon absence face à la tienne. j'ai tué le fauve.
je me suis anesthésiée. Un beau visage calme, blanc, couleur du rien,en guise de rédemption.  j'ai changé de peau pour éviter que tu me brûles, je me suis endormie dans le froid. et je peux dire que ça allait bien loin de toi puisque je ne sentais plus rien, je me suis oubliée en même temps que je t'ai oublié.J'ai amputé, j'ai tranché les fils détruit les ponts, mis la distance. De force, obstinément, jusqu'à ce que ça semble naturel, logique, jusqu'à ce que j'y croie, jusqu'à ce que j'arrête de greffer ton visage sur les personnes dans la rue, jusqu'à ce que ta silhouette ne hante plus les trottoirs. J'en avais les larmes aux yeux à fuir un garçon parce qu'il avait la même voix que toi, ton souvenir es la peste et j'avais survécu.

 

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il a suffi d'une seconde, d'un craquement de brindille. d'un micro froissement de tes paupières pour que tout revienne. que tu dises que me trouves belle, que tu me dises que tu es là, même si tu es loin. Tu es là.

tu es absent mais tu es là sous ma peau . un compliment qui fait si mal, une avalanche assourdissante

26 janvier 2014

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une bouffonne, un rat d'égout, elle se vante, parle fort, sonne faux.  elle est sur ton piedestlale et pue la suffisance. Toi tu es devenue une caricature, un pitre, une version avariée de la première fois qu'on s'est souri. Et cette scène salie passe et repasse dans ma tête, comme une fiction, un rêve noir. Un truc sans plus aucune importance mais qui continue de me poignarder bêtement.
Et moi. Je ne suis plus rien. un désert un champ de rien. J'ai écouté des vieilles chansons qui disent qu'un chagrin d'amour c'est une histoire d'amour qui y croit encore un peu. j'ai lu des livres qui parlent de personnes qui disparaissent. je dors peu et pourtant je suis peu éveillée. C'est dur de contenir autant de néant.  Nier qu'on a eu tort, rester les bras las. Tu ne m'aimes plus donc je ne t'ai jamais aimé, je suis passée de cet amour malsain à cette haine malsaine, c'est presque pareil, ça se mélange dans mes cheveux assombris pour l'occasion. 

3 janvier 2014

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De mon ongle impeccablement  peint j’arrache ma peau, j’arrache mes dernières plumes, mais je souris je dis au revoir merci bonne soirée à vous aussi. J’honore mes rendez-vous. Je suis à l’heure le matin . C’est impeccable. Cette façade, cet écran de fumée, devenu si permanent que je ne saurais dire quand il est apparu. A force de jouer les prestidigitatrices je me suis perdue dans mon numéro, j’ai commencé et tu n’as pas suivi. Un roulement de tambour puis rien.
Mes talons claquent un peu dans le couloir, j’ai certainement l’air de quelqu’un qui a l’air de savoir où il va, de savoir ce qu’il fait, c’est impeccable.  On y croit, j’y crois aussi parfois. Mais tout ce qui passe dans le couloir c’est une âme tellement en peine qu’elle a plus de peine. J’allume pas les lumières je suis en apnée je ne pense qu’’à toi.

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La vérité c’est que je vrille grave, toute cette peine greffée à mon quotidien. 
Et quand à bout de souffle, je m’écoeure,  quand je me rends compte que j’oublie de respirer, que les traits de mon visage sont crispés comme de la pierre et que mes gestes d’automate me tuent à petit feu, je me dis que tu me manques et que l’expression tu me manques est tellement fade. Mon ventre est noué ma gorge est nouée mes paroles sonnent tellement faux que c’en est beau. Mes yeux crament mes larmes. Un chagrin sans larmes t’as déjà vu ça ? un chagrin sans fond. Un chagrin de rage.  Un chagrin de bord de fenêtre. Un chagrin  de bord de quai. Un chagrin aussi grand que ton néant.
 Et ce visage que je toise dans les miroirs, j’ai envie de le casser, de lui dire mais regarde toi, t’as tout raté, il t’a ratée il t’a hachurée il t’a omise il t’a bousculée mangée et vomie alors que ce que avais pour lui c’était beau et brulant et unique et maintenant tu es vidée de toute humanité, tu n’as plus rien de beau en toi. T’as plus rien à offrir, te donner toute entière ça t’a tuée.  C’est terminé. C’est terminé pour toi . J’ai envie de te hurler regarde ce que je suis devenue, une bête infectée  qui ne va nulle part et qui mord et qui meurt. Qui ne fait plus aucun bruit dans les couloirs.

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26 novembre 2013

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Et quand ton partenaire, ton associé dans le crime te laisse tu fais quoi? tu boîtes, tu t'arraches la peau. Et tu te vides de ton sang à ses pieds.
Et en plus tu t'excuses.
Tu dis des trucs comme c'est de ma faute. Des trucs comme de toutes façon y'avait pas de place pour moi. c'est vrai on était pas sérieux, on n'était pas amoureux, on n'a jamais parlé de ça. Les sentiments n'ont pas lieu d'être entre toi et mois, rompons un lien invisible.Tu dis ça avec un ton léger mais il t'a décapitée, en te disant que c'est terminé.
Tu déposes les armes. Tu les retournes contre toi.

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15 septembre 2013

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tu sais ces moment où tu rentres chez toi et tu te dis quel gâchis, tu vois ta tête dans le miroir de l'ascenseur et tu vois pas où t'as foiré, pour te sentir si creuse. ces moment où tu ne sais plus si c'est un accent aigu ou un accent grave. ce moment où tu t'appuies contre lui et qu'il a la main sur ta hanche mais que tu te dis que tu ne le mérites pas. ces moments où tu envoies des messages qui hurlent dans la tempête que tu penses à lui et qu'il ne pense pas à toi.

J'aimais bien quand tu déposais des mots au creux de mon oreille, dans le boucan tout autour, en criant , maisc'était comme un chuchotement. c'est encore arrivé ce soir,  mais rien n'est plus comme avant, nous parlons comme si nous avons cent ans.Les amis se perdent. ils se perdent comme des clés, ils sont comme des chaussures devenues trop petites et ils font mal. ils font mal d'avoir changé, d'être partis, ou d'être restés quand nous sommes partis, cmme si ça n'avait pas d'importance.

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Y'a des gens qui re sautent chaque jour par la même fenêtre, ils se refont leur film triste dans leur tête encore et encore.

26 août 2013

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Mes chaussures font du bruit dans la cage d'escalier et m'arrachent la peau des orteils. Je descends lentement par les escaliers au lieu de prendre l’ascenseur. Je m’imagine que tu vas arriver et me retenir. Je laisse passer les métros. J’aimerais être enterrée là, car à partir de ce matin tout n’est qu’aberration.
Le vent soulève les cheveux des gens et dépose de la tristesse sur mes épaules. Je me demande si ça se voit sur ma gueule que je suis amoureuse et malheureuse, que c'est une spirale dégueulasse. Je m’imagine que tu vas arriver et me retenir. Nous emmener loin de cette mascarade.

Hier j’étais entre chien et loup  et j’ai couru jusqu’à la gare,  j’ai raté mon train,il démarrait lentement quand j'arrivais sur le quai. c'était un signe.  j’ai couru loin de la gare. Puis je me suis obstinée, aveuglée, arraché des plumes, décousu cette sagesse. Cette distance désormais insupportable, les coups poing du cœur. Puis j’ai refait demi-tour, dans cette petite ruelle .  j’ai raté mon train, c'était un signe, il fallait le contredire et le provoquer, passer outre et agir à l'instinct mauvais. tu es cette petite impulsion avant de sauter dans le vide. Celle qui te fait sentir anormalement vivant.

J’aimerais me dissoudre, j’aimerais devenir une trace sale dans la station de métro pour te voir passer tous les jours, être une ombre qui passe sur ton visage, j’aimerais être un néon en fin de vie qui éclaire tes pas alors que tu regardes pas devant toi . j’aimerais être un de ces arbres chétifs pour te voir tourner au coin de la rue. Je suis des cheveux clairs sur ta brosse, une petite tornade sans conséquences et c’est tout.

tu es cette petite impulsion avant de sauter dans le vide. Je sauterai et sauterai encore et encore, peu importe la chute.

23 août 2013

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Les lumières du parking s’éteignent sur ta pauvre silhouette et ça te coupe le souffle,tu te sens bien.  Tu n’as plus peur de rien mais tout te rend encore triste. Le paradoxe est parfait, net.

C’est un quartier coquet d’un matin d’août, le soleil brille trop fort et  les jardins sont entretenus comme des reines de beauté, les fleurs d’hortensia.  tu imagines le tuyau d’arrosage au fond de la piscine, les verres de limonade, les pieds verdis par l’herbe. La vie des autres. et la tienne qui prend un virage aux airs de diablerie douce, qui entrecroise tes souvenirs et tes futurs souvenirs , c’est inévitable, tu le sens.

Je pleure si rarement que c’est presqu’une surprise. Ces deux perles sous mes yeux sont pour toi, mon phare éteint. Fillette espiègle qui montre du doigt, qui appuie sur ses bleus, qui déjoue les plans, transforme l’exigé en déguisé . tu crois quand même pas que je suis une adulte pour de vrai, que je vais couper cette crinière. Robe rouge. J’aimerais faire s’envoler ce train qui m’emmènera vers toi. Car tu diras oui. Tes yeux diront oui.

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26 juin 2013

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En apparence il ne se passe rien mais en vrai, en vrai, les planètes s'alignent pour moi et lui. Sa tête en désordre derrière la vitre de l'entrée, sa silhouette, le cliquetis de mes clés. Tu es là.  Tu poses les armes. Mon fantôme est parti.
Nous ne touchons pas. son regard s'enfuit et se pose sur moi quand le mien se détourne. Et les gestes, ceux de survivants. Mais tout est là.  le temps n'efface rien. Le temps s'en branle. arraché comme une mauvaise herbe, de retour comme une mauvaise herbe, entre deux briques rouges, nous.Tout  était et tout sera, peu importe la peine.

 

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