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tu l'aimes plus que toi même, ce genre de truc n'est jamais très sain. 

ça fait longtemps que je n'ai plus de mots pour le dire, et le raconter, c'est déjà tellement vu et revu, vomi et revomi. l'amour dégringolé, l'amour dans le coma.l'amour qui est mort mais toujours il respire. je tourne en rond je piétine et recule sur un tapis usé c'est d'un ennui.
tu peux résumer tout en quelques vers tels que ce coeur impitoyable à ma perte s'obstine, et dit qu'il m'aime encore alors qu'il m'assassine.
bravo je t'applaudis.
dans ton rêve il n'y avait rien d'aussi important que de ceuillir ces branches de lila. ça te mettait dans une joie indescriptible.
tu as arrêté de te brosser les cheveux et tu as une crinière floue pour abriter ton monstre. tu habites dans ton ombre privée, tu as annulé tes rendez-vous.
Toujours, tes doigts trempés sur les pages du livre, tu lis dans ton bain, tu attends de fondre,tu as du mal à exister, tu voudrais t'amputer de lui.
quelquechose de féroce et de très calme  au fond de toi, quelquechose dont on ne tire aucun mot et aucune explication, tu sombres.