23 mai 2009
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Nous avons quitté le club il faisait jour, des mecs étaient appuyés sur les capots des voitures, se demandant probablement comme nous aussi le comment du pourquoi. les rues étaient claires et désertes, notre radar ne fonctionnait plus les oreilles sifflaient pas trop, et au pire si la ville ne nous appartenait pas, nous en avions l'impression.
J'ai longtemps cru que tu étais le fruit de mon imagination, qui pour compenser mon spleen avait créee de toute pièce un garçon imaginaire pour me conduire à la bouche de métro, la station la plus loin possible pour m'avoir à côté de toi. J'ai longtemps cru que je faisais des bulles toute seule en laissant passer neuf rames. J'étais bien deux quand tu m'a embrassée.
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