Les super héros ne meurent pas. Les super héros

Les super héros ne meurent pas. Les super héros ne demandent pas la permission d'embrasser. Tu le fais. Mon thé refroidit. Les super héros arrivent à l'improviste, connaissent ton adresse et l'étage. Le loup dans la bergerie, ton regard qui parcours mon monde. Tu retapes un coussin. Tu n'enlèves pas tes chaussures. Tu bois dans ma tasse.Tu prends mes médocs tu me mets en retard et tu t'en fous et tu m'emmènes dans la rue. Dans la rue avec toi j'ai la poitrine gonflée d'une sorte de fierté, le sentiment qu'absolument rien de mal va se passer. Je vois les gens, ils ne sont plus des ombres.On dévisage, on rit fort. On se sépare. On se retrouve pas une heure après. On court sur la place parmi les gens qui ne savent que marcher. Ont-ils oublié ce que ça fait de courir? c'est comme rire aux éclats.
On fait un circuit étrange dans la ville. Pour le plaisir d'être ensemble tu trouves des haltes. Une librairie d'occasion, une parapharmacie. Tu me voles un rouge à lèvres, on part sans payer les bières. Tu me fais tourner, les pieds au dessus du sol. On tourne à deux dans un vague tourbillon. L'oeil du cyclone au creux de nos mains.