Je quitte le pays des paysages jaunis de soleil
Je quitte le pays des paysages jaunis de soleil dans la tête, l'air rempli de thym, d'odeur de terre, de fumée de cheminée.les fleurs blanches en floraison maissent un parfum de jardin imaginaire. le petit chemin en est bordé, seul endroit où j'ai osé sortir, la peur de s'exposer au jour, mon corps transparent. Silence sec, joues sèches, mots secs, pas d'états d'âme tout est sous contrôle, si tu tends l'oreille t'entendras mon monstre rire. l'hypersomnie, le sentiment que plus rien de grave ne va arriver, l'illusion d'invincibilité, des gens à voir, trop, et pas assez de sentiments, peu importe si je suis leur épouvantail, ils sont mes corbeaux. peu importe si je suis la preuve vivante que le mal être peut encore faire quelques pas en talons, l'air de rien. peu importe si je ne suis que pour eu la preuve qu'on peut trouver pire, les os en évidence les rumeurs en ombres chinoises. Je trimbale une chèvre morte autour du cou depuis douze jours je sais pas quoi dire alors je dis que je sais pas quoi dire et je raccroche. On se verra demain là c'est l'heure de ma sieste.