5 juin 2010
Si tu savais tout ce qui meurt dans ma poitrine,
Si tu savais tout ce qui meurt dans ma poitrine, en quelques souffles, entre deux respirations. L'apnée macabre, un battement d'ailes puis plus rien. je fixe le vide, le blanc où il n'y a rien, où je suis bien et mal. j'entends le rien, je n'attends rien. le froid me manque, j'ai vu tes gants dans mon placard, j'ai eu les larmes aux yeux, j'ai respiré et tu es disparu.
Elle me dit vous êtes un cheval qui refuse de sauter l'obstacle. Les sabots fendu ou la tête dure, je n'en sais rien. Elle me dit vous êtes une petite fille. j'imagine une petite fille perdue sur un cheval qui se plante dans une haie
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