Je prendrais bien ta lange pour t'entourer le cou

Je prendrais bien ta lange pour t'entourer le cou et serrer très fort.ça t'empechera de parler.Vendredi je l'ai passé dans le coma, à tituber quand je devais aller boire. à me foutre la pitié dans les yeux des gens. maintenant ils savent. j'aime me tuer pluto que d'être le lendemain. s'exploser le cerveau, pour pas vivre le lendemain consciemment. biensur toi tu ne peux comprendre, tu parles de courage, de prendre sur soi. j'ai tellement pris sur moi qu'il n'y a plus rien, dénutrition grade 1. je peux leur jeter un omoplate à leur gueule de parleurs, à ceux qui disent ça va s'arranger.On est déjà samedi, efficace. on me demande de venir fumer chez moi je dis que je suis déjà en était, mais me maquille pour la circonstance. On prend beacoup soin de soi quand on tombe en miettes, il y a quelquechose d'intense derrière le brouillard des yeux. Je rejette machinalement les appels, les gens que j'aime ne doivent pas me voir ainsi.je t'ai déjà dit que seuls les freaks sont les bienvenus ici.ils sont moi, hors de la vie normale, dans la substance

Ouais docteur j'ai recommencé, voyez mes poignets, mes bras, mes avant bras, mes cuisses. plongés dans l'eau brulante, le sang refusait de couler. je refusais de pleureur, sauf quand il m'a dit que je l'énervais et qu'il m'a claqué le téléphone au nez. je frottais de toutes mes forces mes cheveux mouillés dans la serviette et je gémissais comme quelqu'un qui n'est plus rien sans toi. faible et forte à la fois, malade et rageuse, dans un coton trempé de larmes de je ne sais qui.