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L'abominable enfant teenage.
18 mars 2010

Cette page porte pas ce nom par hasard, je suis

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Cette page porte pas ce nom par hasard, je suis abominable, enfant et teenageuse. Je fais mal, je chouine, je mens mal et je suis en crise je donne des coups de canif dans chaque contrat. je balaie le sol de mes cils.je suis à poil devant tout le monde, tu me fais la bise y'a des larmes sur mes joues tu comprends pas, toi tu vas au cinéma normal voir un film normal de gens normaux, toi tu n'es qu'une connaissance de mon cul. moi on me dit que je me fais mon propre cinéma, que je respecte rien, que j'aime les complications, et ils ont raison. Le soir est tombé vite hier, on était dans ce café au bord du fleuve. On avait passé la journée à éviter la conversation. Nos paroles étaient légères, on savait que c'était la dernière fois qu'on se voyait. notre premier et dernier voyage loin de la ville. le soir tombait donc trop tôt, et dans le bus du retour, je sentais ton regard qui voulait extirper mes maux, tu voulais savoir ce que j'ai fait de mal ce que je nous avait fait de mal, moi je regardais le noir dehors. j'ai vomi un bloc de mal, mais pas pendant le trajet. Je pensais au parc où on était allés et où j'irai plus jamais,à ta douceur, à ta folie douce, à ta façon de te jeter devant le bus. je pensais à tout ce que j'avais cassé mais je ne disais rien, je me laissais gronder. en descendant du bus tu me poussais presque dans la boue avec tes mots, mais cela ne me faisait rien, ce qui est sorti de ma bouche ensuite, tu le savais déjà, mais ça m'a annulée de la suite de l'histoire.
On a parlé longtemps dans le couloir, la lumière automatique s'éteignait plein de fois, on la rallumait,on la rallumait encore, comme un feu qu'on aurait voulu garder sous une pluie de nos larmes, puis après non on n'a plus allumé la lumière. Il fut plus facile de se quitter dans le noir, tu as claqué ma porte d'entrée, j'ai titubé dans mon long couloir noir, je retournais dans mon trou de tricheuse, de pisseuse, de briseuse de mélodie.
Cette nuit j'étais près d'une femme qui dansait. en transe dans un étang, les grands yeux bleu révulsés, l'eau vaseuse tourbillonnant autour de sa taille, elle était belle, folle et très seule.

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